Montréal a accueilli, du 7 au 30 septembre au Marché Bonsecours, dans le Vieux-Montréal, la 55ème édition du World Press Photo.
Le World Press Photo, c'est un concours annuel de photographie de presse professionnelle, le plus prestigieux du genre, qui présente sa sélection de clichés dans le monde entier.
Je suis ressortie de cette expo toute retournée. Parce qu'il s'agit de photojournalisme, et qu'on se prend en pleine face toutes les atrocités du monde, photo après photo ; en vrac (âmes sensibles s'abstenir) : affrontements en Lybie et en Egypte, cadavres mutilés au Mexique, cadavres d'enfants à Kaboul après un attend suicide, conséquences du tsunami au Japon en mars 2011, américains victimes de la crise immobilière expulsés de leur domicile, prostituée ukrainienne toxicomane, requins à qui on découpe les ailerons, rhinocéros décorné par prévention par un vétérinaire, à qui on a encore arraché les moignons de corne, hommes punis par pendaison pour avoir violé et tué, vieux atteints d'Alzheimer, et j'en passe... Un panorama pas très gai, donc, c'est le moins que l'on puisse dire, des événements qui ont secoué notre monde au cours de l'année passée. Mais la réalité est toujours bonne à rappeler, surtout quand elle est saisie par l'oeil et l'objectif de talentueux photographes. Car la beauté des points de vue, le choix du moment et du sujet, bref la qualité purement artistique des photos, sont évidemment remarquables.
Parallèlement à l'expo du World Press Photo, une expo intitulée "Rouge" présentait des photos consacrées au "Printemps Erable". Des photos qui m'ont rappelé à quoi ces rues de Montréal, dans lesquelles je marche innocemment tous les jours, ont ressemblé il n'y a pas si longtemps : barricades, manifestations géantes, défilés de jeunes manifestants aux fesses à l'air, agents des forces de l'ordre frappant de toutes leurs forces sur de jeunes étudiants à l'air si proche et familier...
Le World Press Photo, c'est un concours annuel de photographie de presse professionnelle, le plus prestigieux du genre, qui présente sa sélection de clichés dans le monde entier.
Je suis ressortie de cette expo toute retournée. Parce qu'il s'agit de photojournalisme, et qu'on se prend en pleine face toutes les atrocités du monde, photo après photo ; en vrac (âmes sensibles s'abstenir) : affrontements en Lybie et en Egypte, cadavres mutilés au Mexique, cadavres d'enfants à Kaboul après un attend suicide, conséquences du tsunami au Japon en mars 2011, américains victimes de la crise immobilière expulsés de leur domicile, prostituée ukrainienne toxicomane, requins à qui on découpe les ailerons, rhinocéros décorné par prévention par un vétérinaire, à qui on a encore arraché les moignons de corne, hommes punis par pendaison pour avoir violé et tué, vieux atteints d'Alzheimer, et j'en passe... Un panorama pas très gai, donc, c'est le moins que l'on puisse dire, des événements qui ont secoué notre monde au cours de l'année passée. Mais la réalité est toujours bonne à rappeler, surtout quand elle est saisie par l'oeil et l'objectif de talentueux photographes. Car la beauté des points de vue, le choix du moment et du sujet, bref la qualité purement artistique des photos, sont évidemment remarquables.
Parallèlement à l'expo du World Press Photo, une expo intitulée "Rouge" présentait des photos consacrées au "Printemps Erable". Des photos qui m'ont rappelé à quoi ces rues de Montréal, dans lesquelles je marche innocemment tous les jours, ont ressemblé il n'y a pas si longtemps : barricades, manifestations géantes, défilés de jeunes manifestants aux fesses à l'air, agents des forces de l'ordre frappant de toutes leurs forces sur de jeunes étudiants à l'air si proche et familier...
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