BJM, c'est une compagnie de danse contemporaine, qui se produit dans le monde entier, et qui fête ses 40 ans cette année. La compagnie a été créée à Montréal, d'où son nom, et est dirigée aujourd'hui par un québécois, Louis Robitaille.
J'avais très très envie d'y aller, mais comme les places qui restaient étaient assez chères et surtout mal placées, j'ai fini par renoncer à contre-coeur (pas envie de payer 50$ pour être derrière un pilier...).
Mais voilà, il se trouve que ce week-end-là, c'était AUSSI le week-end de la culture à Montréal, et que parmi toutes les manifestations gratuites organisées dans la ville, il y avait portes ouvertes aux répétitions de BJM. Chouette ! me dis-je, je vais pouvoir peut-être assister au spectacle quand même ! Et pour ce prix-là, j'accepte même de le voir sans les costumes et par petits bouts :)
Je me rends donc à La Place des Arts, où se situe le théâtre Maisonneuve. Là, je tombe sur un concert de Lisa Leblanc, une chanteuse québécoise assez connue, très marrante, dont j'ai beaucoup aimé les chansons "folk trash", avec pleins de sacres dedans (ça me fait toujours bien rire les jurons québécois). Après ça, il y a eu un chanteur lyrique, et un groupe brésilien (?), que j'ai entendus par intermittence puisque, donc, je suis allée assister aux répétitions de BJM.
Quand je suis arrivée, les danseurs étaient en pleine séance d'exercice, et faisaient des petites chorégraphies sur une musique totalement éclectique, qui n'avait visiblement rien à voir avec celle du spectacle. L'entraînement a duré un bon moment, c'était drôle d'être dans leur intimité, d'entendre leurs petites blagues, leurs rires, et de les voir au naturel, ni maquillés, ni coiffés, ni habillés (enfin si habillés, mais pas avec leurs habits de scène, quoi...). Ensuite, ils ont retravaillé certains passages qui avaient posé problème lors des 2 représentations précédentes, donc j'ai pu apercevoir quelques bouts de chorégraphie. Et plus le temps passait, plus je me disais que j'avais vraiment envie d'assister au vrai spectacle, et que ce serait trop dommage de m'en priver...
J'ai donc décidé de casser ma tirelire, et de m'acheter un billet, in extremis.
Et j'ai tellement bien fait ! D'abord j'ai réussi à changer de place, et à avoir une vue parfaite sur la scène tout le long. Et ensuite, le spectacle était magnifique, du début à la fin. Le fait d'avoir assisté aux répétitions a aussi donné une saveur particulière aux trois chorégraphies. Les deux dernières m'ont particulièrement plu : Closer (Benjamin Millepied), un duo tellement délicat, sensuel et pur, sur un morceau de piano magnifique de Philipp Glass, et Harry (Barak Marshall), une chorégraphie originale et énergique, teintée de folklore israélien.
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