lundi 31 décembre 2012

Bonne année 2013


Je vous souhaite une excellente année 2013, pleine de bonheurs et de réussites !

Pour ma part, je n'ai pas les forces d'attendre minuit, et c'est au pays des songes que j'accueillerai la nouvelle année. Le décalage horaire m'a mise KO dès 21h. Je n'ai pas eu le temps ni vraiment l'envie de planifier une sortie ou une soirée, et c'est donc autour d'un modeste diner avec ma coloc que j'ai passé la soirée. J'ai ensuite employé mes dernières forces à déménager mes affaires d'une chambre à l'autre de l'appartement : ma nouvelle coloc arrive demain, et j'en profite pour me reloger dans une nouvelle chambre qui possède un lit plus ferme et de l'espace pour y installer un bureau (très important). La vue est moins jolie, mais tant pis. Je suis loin d'avoir tout rangé, mais je ferai certainement le reste demain entre 5h et 6h du matin...
J'ai connu plus festif comme réveillon, mais je suis tellement fatiguée, et j'ai aussi tellement bien profité pendant ces derniers 15 jours, que ça m'est bien égal...

A demain !

Illustration : Louise Deletang, Editions Cartes d'art

dimanche 30 décembre 2012

Retour à Montréal


Comme vous l'avez peut-être compris avec la chanson d'Ariane Moffatt que j'ai postée hier, me voilà, moi aussi, de retour à Montréal.

Je suis partie ce matin à 6h30 de mon chez-moi parisien, et suis arrivée dans mon appartement montréalais tout à l'heure à 16h, heure de Montréal. Malgré le gros retard de mon vol (1h40), les heures d'attentes, la bouffe infecte servie à bord, l'étroitesse des sièges et les enfants qui pleurent, je suis plutôt contente de ce voyage. Peu de turbulences sont venues troubler ma sérénité et donc aucune angoisse liée à l'avion (je fais d'énormes progrès sur ce plan !). Et j'aime assez l'idée d'avoir 7 heures totalement libres devant moi, seulement occupées à réfléchir, à lire (beaucoup) et à dormir.

Une fois rentrée, j'ai rangé mes affaires, pris une douche et préparé mon sac pour demain. Il n'est que 18h, mais mon horloge interne me dit qu'il est minuit, et je suis trèèèès fatiguée.

Je ne suis pas particulièrement d'humeur youpi tralala, et j'ai plutôt le coeur gros d'être rentrée.
Je ne vais pas raconter ces deux semaines de vacances, car je dévierais alors de ma ligne éditoriale (si si, il y en a une, elle commence par un M...). Mais une chose est sûre : tous ces moments passés à Nice, Paris et Prague avec des êtres chers m'ont remplie de joie pour longtemps.

Il faut absolument que je vous raconte à quoi ressemble Montréal en ce moment, mais cela mérite un billet à part entière avec des photos et tout et tout. Donc ce sera pour demain :)

Je vais dormir, et tant pis si je me réveille à 5h du mat. Le marchand de sommeil trépigne !

A demain.

dimanche 2 décembre 2012

La fin de l'automne, Francis Ponge


"Tout l’automne à la fin n’est plus qu’une tisane froide. Les feuilles mortes de toutes essences macèrent dans la pluie. Pas de fermentation, de création d’alcool : il faut attendre jusqu’au printemps l’effet d’une application de compresses sur une jambe de bois.  
Le dépouillement se fait en désordre. Toutes les portes de la salle de scrutin s’ouvrent et se ferment, claquant violemment. Au panier, au panier ! La nature déchire ses manuscrits, démolit sa bibliothèque, gaule rageusement ses derniers fruits.  
Puis elle se lève brusquement de sa table de travail. Sa stature aussitôt paraît immense. Décoiffée, elle a la tête dans la brume. Les bras ballants, elle aspire avec délices le vent glacé qui lui rafraîchit les idées. Les jours sont courts, la nuit tombe vite, le comique perd ses droits.   
La terre dans les airs parmi les autres astres reprend son air sérieux. Sa partie éclairée est plus étroite, infiltrée de vallées d'ombre. Ses chaussures, comme celles d'un vagabond, s'imprègnent d'eau et font de la musique.  
Dans cette grenouillerie, cette amphibiguïté salubre, tout reprend forces, saute de pierre en pierre et change de pré. Les ruisseaux se multiplient.  
Voilà ce qui s’appelle un beau nettoyage et qui ne respecte pas les conventions ! Habillé comme nu, trempé jusqu’aux os. 
Et puis cela dure, ne sèche pas tout de suite. Trois mois de réflexion salutaire dans cet état ; sans réaction vasculaire sans peignoir ni gant de crin. Mais sa forte constitution y résiste. 
Aussi, lorsque les petits bourgeons recommencent à pointer, savent-ils ce qu’ils font et de quoi il retourne — et s’ils se montrent avec précaution, gourds et rougeauds, c’est en connaissance de cause. 
Mais là commence une autre histoire, qui dépend peut-être mais n’a pas l’odeur de la règle noire qui va me servir à tirer mon trait sous celle-ci."
Francis PONGE, Le parti pris des choses

mardi 27 novembre 2012

Winter is coming...


Ce matin, dans le journal, je lisais : "Préparez votre pelle. Près de 150 cm de neige tomberont sur Montréal au cours des trois prochains mois, selon MétéoMédia. Les flocons et le froid seront donc au rendez-vous, contrairement à l'hiver dernier, qui était "une exception" estime Bertin Ossonon, météorologue chez MétéoMédia. "On a prévu que ce serait un vrai hiver pour Montréal, ajoute-t-il. On revient à nos hivers normaux". Il y aura des "poussées d'air doux", mais les températures avoisineront les normales de saison, avec des maximums de - 4 degrés Celsius et des minimums de -13 degrés Celsius."

Samedi, les premiers flocons sont tombés sur Montréal. Lorsque j'ai marché 20 minutes depuis un petit café du Mile End jusqu'au métro Laurier, j'ai commencé à comprendre ce qu'allait signifier l'hiver ici. Ce qui m'a rassurée, c'est d'entendre un "I'm freezing" grelotté par un passant. Il faisait donc objectivement froid. Je me serais plus inquiétée si j'avais croisé les hipsters du coin le cou à l'air à danser sous la neige.

L'hiver montréalais jusqu'à maintenant, c'était un peu un abstraction pour moi. Ils commençaient même à m'énerver tous avec leur hiver, à en faire des tonnes comme si c'était un phénomène surnaturel. Et quand je leur demandais s'ils n'exagéraient pas un peu, j'avais toujours droit au même sourire, qui voulait dire :"pauvre petite innocente, tu ne vas même pas comprendre ce qui va t'arriver...".

Sauf que l'hiver, ben il n'arrivait pas. Il a fait encore 15 degré il y a 10 jours. Je me croyais un peu dans Game of Thrones, où ils nous rabâchent à longueur d'épisode que "Winter is cooooooooming", à grand renfort de musique qui fait peur, mais pour l'instant on l'attend toujours, hein, leur sacré hiver.

J'avais finalement presque hâte qu'il s'en vienne, l'hiver, parce que je me sentais un peu comme l'idiote du village à n'effectivement pas savoir ce qui allait me tomber dessus. Quand des expatriés se rencontrent ici, ils parlent en hivers : "ah, c'est ton troisième hiver !" ou "ouais, c'est mon 6ème hiver à Montréal". Et quand je dis que je suis arrivée il y a deux mois, on me regarde soudain autrement, et on me dit : "aaaaah, mais tu vas vivre ton premier hiver". Immanquablement.

Il y a ceux qui le minimisent, en disant qu'avec un bon équipement, on s'en sort très bien. Et puis, au pire, il y a toujours la ville souterraine. Et il y a ceux qui s'amusent à me faire peur, en me laissant entendre que je vais vivre l'enfer sur terre. La réalité, comme souvent, est sans doute entre les deux.

Depuis quatre jours, il fait un froid assez glacial pour que je me décide enfin à ranger mes bottes parisiennes au placard, et à les remplacer par leurs collègues canadiennes, récemment acquises. Je me range du côté des optimistes qui pensent que tout est question d'habillement.

On s'en reparle d'ici le 1er décembre quand, si les prévisions sont bonnes, 5 cms de neige auront recouvert la ville.

dimanche 25 novembre 2012

De la Chine à l'Antarctique


Je continue le récit de mes promenades à Montréal en compagnie de Maman et Gérard. J'ai pu découvrir avec eux des endroits de la ville que je ne connaissais pas encore, comme le jardin botanique et le Biodôme, qui nous ont fait voyager loin...

Sur les photos, c'est le jardin de Chine que vous voyez, l'un des seuls coins du jardin botanique qui ressemble à peu près à quelque chose au mois de novembre. Le reste, à savoir le Jardin japonais, le jardin des Premières-Nations, et les 22 000 variétés de plantes du jardin, avaient déjà tiré leur révérence en attendant le printemps prochain. Mais le Jardin de Chine était mignon comme tout, et le lieu dégageait une grande sérénité. J'ai malheureusement raté la Magie des Lanternes, qui s'y tient tous les ans, et qui illumine le jardin de 1000 lanternes à la nuit tombée.

Nous avons ensuite visité le Biodôme, qui est un musée reconstituant quatre écosystèmes : la forêt tropicale, la forêt laurentienne, le Saint-Laurent, et le monde polaire de l'Arctique et l'Antarctique. Chaque salle est peuplée de petites et grosses bébêtes vivant dans ces différents milieux (mention spéciale pour la maman lynx et ses deux petits, qui avaient une folle envie de dévorer un oiseau qui s'était approché d'un peu trop près de leur cage).


Je ne pense pas retourner au biodôme, mais j'ai très envie de retourner voir le Jardin de Chine sous la neige, et j'espère avoir une chance d'apercevoir les premiers bourgeons des plantes exotiques du Jardin Botanique au printemps.

vendredi 23 novembre 2012

Le brunch du week-end : Le Toasteur


Lorsque Maman et Gérard étaient encore à Montréal, nous sommes allés bruncher au Toasteur, sur Laurier. C'était un samedi, donc parfait pour respecter ma tradition chérie du Brunch du week-end.
Nous sommes arrivés au Toaster après une longue et belle marche au soleil, qui nous a emmenés, depuis leur hôtel, sur la rue Duluth, au carré Saint-Louis, au parc Lafontaine, puis au parc Laurier et l'avenue du même nom, très mignone avec ses fromageries, ses magasins bios et ses restos branchés.

Les brunchs servis au Toasteur sont assez classiques et sans surprise. Mon assiette était composée d'une crêpe, d'une tranche de pain perdu (pain doré dit-on ici) avec du sirop d'érable, de 2 tranches de pain toastées avec du beurre, d'oeufs brouillés, de fruits, de pommes de terre et de jambon braisé (je crois que je n'oublie rien). Le tout accompagné d'un thé et d'un divin jus de poire frais.

Je me suis d'abord jetée (élégamment) sur le pain doré et la crêpe, puis sur les tranches de pain et les oeufs brouillés. J'ai enchaîné avec moins d'enthousiasme sur les pommes de terre (vraiment pas terribles par rapport à celles du Beauty's par exemple), puis les fruits. J'ai laissé de côté le jambon, qui m'a paru trop gras. Le jus de poire par contre était vraiment dé-li-cieux, et change du classique jus d'orange frais que je choisis toujours. 

Si je vous dis que le matin même, j'avais déjà pris un petit déjeuner avec pain frais avec du beurre, bagel grillé au nutella, et délicieux croissant frais acheté à la boulangerie Kouign Aman, vous allez croire que je suis une goinfre et que je suis déjà devenue obèse. Donc je ne vous le dis pas.

Au niveau des prix, je crois que le Toasteur n'était pas très cher, du moins pour le brunch basique comme celui que j'ai pris, qui coûtait dans les 7$ il me semble.

Le week-end dernier, pas de brunch. Je me suis contentée d'un petit déjeuner chez Tim Hortons (un fast food), composé d'un sandwich "Timatin" avec de l'oeuf et du fromage fondu, ainsi qu'une petite galette de pomme de terre. Le tout dégusté avec la Copine du Bureau sur une aire de service à Magog, vers 9h du matin, après 2 heures de route. Bon, ok, c'est moins classe qu'un brunch avenue Laurier, mais je vous assure que c'est très bon, et je me suis quand même régalée :)

Sinon le reste du temps rassurez-vous je mange des salades de concombres, tomates et champignons sans huile d'olive ;)

mardi 20 novembre 2012

Un week-end à Québec

Me revoilà ! Ces deux dernières semaines, et surtout la semaine dernière, j'ai beaucoup travaillé. De méchantes deadlines m'ont obligée à mettre le paquet, à rester tard le soir au travail et même à travailler le dimanche (être stagiaire de nos jours, c'est plus ce que c'était). Mes tâches consistant essentiellement à rédiger des articles, tu comprendras pourquoi j'ai délaissé mon blog : le soir j'avais tout sauf envie d'aligner encore des mots les uns derrière les autres. Même si écrire est une des choses que j'aime le plus faire, j'ai comme fait une overdose (ça y est je commence à dire "comme" à tout bout de champ comme les québécois...).

Mais surtout j'ai accueilli ma Maman et Gérard, qui m'ont fait le plaisir de me rendre visite à Montréal. Avec eux, j'ai fait pleins de choses, et, pour commencer par le commencement, j'ai passé un week-end à Québec.
Voici une petite liste des choses que j'ai aimées, et de celles que j'ai moins aimées de ces deux jours.

Ce que j'ai aimé de mon week-end à Québec :

- Redécouvrir la ville de Québec. Nous y étions passés rapidement en septembre avec David, et j'avoue que je n'avais pas été spécialement emballée. Une petite ville mignonnette, oui, avec des petits accents d'Europe, mais où je m'étais plutôt ennuyée. Cette fois, le charme a agi, notamment grâce au quartier du Petit Champlain que j'avais raté la dernière fois et qui vaut vraiment le détour. J'ai cette fois compris pourquoi l'on disait de Québec que c'était le plus beau bout d'Europe en Amérique du Nord. Le Petit Champlain m'a vraiment rappelée les rues de Bruxelles ou du Vieux-Lyon, et je m'y suis presque sentie nostalgique. Nous nous y sommes promenés à la nuit tombée, et il y avait quelque chose d'un peu magique dans ces rues silencieuses et désertes (mois de novembre oblige), avec ses quelques boutiques ouvertes et ses restaurants plus animés. J'aimerais beaucoup y retourner à l'époque de Noël, avec de la neige et des belles décorations.



- Déjeuner au café Chez Temporel. Ah, quel bonheur, après une longue marche dans le froid, d'avoir  poussé la porte de Chez Temporel, petit refuge chaleureux où les bonnes odeurs de cuisine se mêlaient à un joyeux brouhaha, et d'y avoir dégusté une bonne soupe aux légumes et des tartines à petit prix!

- Visiter le musée de la Civilisation. Nous sommes arrivés juste à temps pour suivre un visite guidée de l'exposition permanente "Le Temps des Québécois", qui retrace toute l'histoire du Québec. J'y ai appris énormément de choses, non tant des objets exposés, que du récit passionnée et passionnant de notre guide, visiblement fatiguée après une dure journée, qui nous a fait une visite un peu "free-style", totalement décousue, comme improvisée, mais extrêmement riche, drôle et captivante.

- Assister à un concert de Tango au musée de la Civilisation (ou plutôt papoter avec Maman en écoutant vaguement la musique...).

- Dormir à l'Autre Auberge. J'ai merveilleusement bien dormi dans ma grande chambre de l'Autre Auberge, d'un sommeil profond et sans rêves. Le reste du temps, je me suis sentie comme chez moi dans la pièce commune, joliment décorée, et accueillante. Un joli nid douillet que j'ai quitté à contre-coeur.

- Me promener sur l'île d'Orléans. Il n'y a rien de spécial à voir sur l'île d'Orléans, si ce n'est de jolies maisons, mais la présence de l'eau, le calme et la belle lumière de fin d'après-midi qui y régnaient lorsque nous nous y sommes promenés m'ont beaucoup apaisée.


- Ecouter la conversation des deux jeunes passagers derrière mois dans le bus qui m'a ramenée à Montréal le dimanche soir. J'y ai notamment appris, outre les diverses expériences amoureuses et sexuelles de la jeune fille, et que les"djeuns" d'ici disent souvent "c'est fucking awesome", que les québécois ont une faculté étonnante à lier conversation avec des gens qu'ils ne connaissent ni d'Eve ni d'Adam. Les deux jeunes dont je vous parle ont blablaté sans discontinuer pendant TOUT le voyage, alors qu'ils ne se connaissaient pas. Ce n'est qu'au bout d'une heure qu'ils ont échangé leurs prénoms. En France, dans les bus, il n'y a que les mamis qui engagent la conversation avec leurs voisin(e)s. Ici, c'est même les ados. Et ne pensez pas qu'il s'agissait d'un coup de foudre ou d'un plan drague : ils n'ont même pas échangé leurs numéros à l'arrivée, et se sont séparés d'un laconique "salut, p'têtre à une prochaine". Incroyable. En tout cas, je ne me suis pas ennuyée pendant ce voyage :)

Ce que j'ai moins aimé de mon week-end à Québec :

- Avoir froid. Mon Dieu, que j'ai eu froid. La promenade des Gouverneurs, en particulier, a été un supplice, je n'ai pas du tout été sensible à la beauté du panorama sur le fleuve Saint-Laurent. Je n'ai jamais eu aussi froid depuis.

- Voyager en voiture, de nuit et sous la pluie, de Montréal à Québec. Se perdre en sortant de Montréal en voiture, et de nombreuses fois ensuite, à cause d'un stupide GPS qui nous a induits en erreur.

- Trouver de nombreuses portes closes. Beaucoup de magasins, musées ou restaurants ferment à la mi-octobre au Québec. Novembre est donc une basse, très basse saison, et le choix d'activité s'en trouve très réduit.

- Rentrer toute seule à Montréal, après un super week-end, pour affronter une dure semaine de travail...

mercredi 7 novembre 2012

Météo


Citation : Hanif Kureishi, Black Album

Oui, la ville, cette ville, était bien pluvieuse et grise en fin de semaine dernière. Moi je m'en fichais un peu, je travaillais bien au chaud dans mon bureau, et m'amusais à photographier les gouttes glisser tristement le long des vitres. Mais je suis déçue pour ma Maman et Gérard, venus me rendre visite depuis Paris, qui n'ont pas vu Montréal sous son meilleur jour. Depuis, les températures ont dramatiquement dégringolé, mais le soleil est reparu ; et c'est si beau le soleil en hiver.

lundi 5 novembre 2012

Le Brunch du Week-end : le Beauty's


Samedi dernier, j'ai décidé d'instaurer une nouvelle tradition dans ma vie montréalaise : le brunch du week-end. J'aime passionnément bruncher et, à vrai dire, je me nourrirais bien volontiers exclusivement d'oeufs brouillés, de tartines au beurre, de pommes de terre sautées et de jus d'orange frais. Montréal regorgeant d'adresses proposant des brunchs à prix raisonnables, je me suis dit qu'il fallait que j'en profite, mieux : que j'en fasse un rituel.

C'est donc avec une institution du brunch montréalais, le Beauty's, que j'ai ouvert le bal samedi. Je ne risquais pas vraiment d'être déçue, car le Beauty's a tout d'une valeur sûre : une longévité exceptionnelle (70 ans au compteur !), des éloges dans tous les guides, et surtout, détail qui ne trompe jamais : une file d'attente à l'entrée toutes les fins de semaine. Je m'étais préparée à patienter un peu, mais heureusement le fait d'être seule a aussi des avantages : pouvoir être placée immédiatement et passer devant tout le monde à peine arrivée. J'ai donc été installée plus rapidement que prévu, mais pas à la place la plus confortable qui soit : sur un tabouret, face au comptoir. C'est-à-dire qu'en plus d'être privée de dossier et donc de la possibilité de m'affaler pour plusieurs heures en lisant mon bouquin en toute quiétude, j'ai dû partager contre mon gré le stress des cuisiniers et des serveuses, qui s'affairaient, suaient et se faisaient houspiller par le patron juste sous mon nez, de l'autre côté du comptoir. La frénésie de ce spectacle se conjuguant à l'inconfort du tabouret, je ne me suis finalement pas attardé plus que de raison au Beauty's. Mais j'ai tout de même accordé tout le temps et l'attention nécessaires au "brunch basique" qui m'a été servi, et savouré jusqu'à la dernière miette son bagel, ses oeufs brouillés, son jambon braisé et ses pommes de terre, accompagnés d'un jus d'orange frais et d'un thé. Basique, mais parfait.

Je ne sais pas si je retournerai seule au Beauty's, car le plaisir du brunch c'est aussi pour moi de pouvoir se blottir au fond d'une banquette et de se détendre bien au chaud sur de la bonne musique en lisant un livre, mais pour un brunch rapide entre amis, c'est excellent !


Beauty's
93 av du Mont-Royal Ouest

mercredi 31 octobre 2012

Grands Ballets Canadiens



La semaine dernière, je suis allée voir Kaguyahime, Princesse de la lune, le premier ballet de la saison 2012-2013 des Grands Ballets Canadiens. Il s'agit d'une adaptation d'une très vieille et très populaire légende japonaise, Le Coupeur de bambou.
Ouvrez grand vos oreilles...
Il était une fois un coupeur de bambou, qui découvrit un jour dans une tige de bambou une enfant, d'une extraordinaire beauté. Il l'éleva comme sa fille, et la beauté de cette dernière fut bientôt connue dans tout l'Empire du Soleil Levant. On la surnomma Kaguyahime, "celle dont la beauté brille la nuit". Des prétendants se pressaient à la porte du modeste coupeur de bambou pour apercevoir en vain la jeune fille, et se battaient entre eux avec une grande violence. L'Empereur,  bientôt informé de ces troubles, exprima le désir de rencontrer Kaguyahime. Ebloui par sa beauté spectaculaire, il lui proposa lui aussi de l'épouser. Mais la jeune fille refusa : venue de la lune, elle devrait quitter la terre lors de la prochaine pleine lune. L'empereur, furieux, ordonna de la surveiller pour l'empêcher de s'échapper. Le jour de la pleine lune, une puissante lumière aveugla l'empereur et ses soldats, et permit à Kaguyahime de retrouver son monde lunaire.
C'est joli, non ?
C'est le compositeur japonais Maki Ishii, qui a d'abord composé une oeuvre inspirée de ce conte, puis qui a demandé au chorégraphe tchèque Jiri Kylian de créer une chorégraphie pour sa musique. C'est donc la musique qui a précédé la danse. Et il est vrai que le son des percussions traditionnelles japonaises et occidentales, qui résonnent et interagissent avec les danseurs tout le long, a une part majeure dans la création de l'univers énigmatique et solennel de Kaguyahime.
Le spectacle est aussi très beau visuellement, et témoigne d'un très grand travail sur les jeux de lumière et le décor. L'ensemble est assez fascinant, et la magie visuelle se conjugue à merveille avec le son entêtant et austère des percussions.
Et la danse dans tout ça ? Et bien la danse m'a paru presque secondaire dans ce spectacle. Comme si le point d'attraction s'était déporté des danseurs vers l'orchestre, ou bien vers la trame narrative, en encore vers le décor monumental et les créations lumineuses. Comme si la chorégraphie avait peine à habiter ces habits un peu trop grands et ambitieux pour elle. Hormis quelques chorégraphies de groupe, que j'aurais aimé plus nombreuses, les mouvements étaient retenus et trop statiques.
Kaguyahime est une sorte de spectacle total, où l'histoire racontée, la beauté du décor et la musique ont une importance et une beauté telles que la danse semble s'être, je trouve, un peu laissée déborder.

Vivement tout de même les prochains rendez-vous des Grands Ballets, Casse-Noisette en décembre puis La Lanterne Rouge en février !

mardi 30 octobre 2012

Braderie de Mode Québécoise

Je n'y connais pas grand chose à la mode, encore moins aux créateurs québécois. Mais quand il s'agit de faire des bonnes affaires, je suis toujours au rendez-vous :) Je ne pouvais donc pas manquer la Braderie de Mode Québécoise, qui s'est tenue du 18 au 21 octobre à Montréal. C'était l'occasion ou jamais de pouvoir acheter des fringues de créateurs 100% québécois, et le tout à prix réduit, avec souvent au moins 50% de rabais sur les collections.

J'y suis allée le premier soir, en sortant du travail, et il y avait beaucoup, beaucoup de monde. Il faisait aussi très chaud, et j'avais mon gros gilet et mon manteau sur les bras tout le long (je n'ai vu qu'en sortant qu'il y avait un vestiaire...grrr...) donc l'exercice m'a vite fatiguée. Mais j'ai eu un gros coup de coeur pour une marque, Annie 50, qui comme son nom l'indique fait beaucoup dans le style vintage années 50. C'est finalement sur ce stand que j'ai passé le plus de temps et que j'ai fait la totalité de mes achats, à savoir 2 robes noires, et une jupe. C'est pas facile de se prendre soi-même en photo (au fait, bienvenue dans ma salle de bain !) mais voici un aperçu de mes trouvailles. Ca vous plait ? :)

dimanche 28 octobre 2012

Un samedi pas comme les autres

Samedi dernier (oui, je sais, j'ai encore du retard!), au lieu de roupiller jusqu'à 10h du matin comme tout le monde, j'étais levée à 5:00, dehors à 6:00 et sur la route à 6:30, direction Sherbrooke. Cette fois, je n'ai rien vu du beau lever de soleil sur l'Estrie, ni de la poésie matinale des paysages traversés; j'ai juste dormi à poings fermés à l'arrière de la voiture pendant tout le voyage.

A 8:00, j'arrivais au but de l'expédition : Le Défis des Titans, une compétition organisée par l'association Jeunesse J'écoute (qui vient en aide aux jeunes en difficulté de la région) pour récolter des fonds. Diverses organisations participaient à l'événement, dont mon entreprise (d'où ma présence sur les lieux). Toute la matinée, dans une super ambiance, des équipes de 10 personnes se sont affrontées. Le but du jeu : au top départ, les équipes devaient tirer un autocar (ici ils disent autobus) sur 200 mètres à l'aide de cordes,  dans le meilleur temps possible. Limocar avait bien sûr son équipe, dont j'ai filmé la belle performance...vous admirerez au passage nos magnifiques autobus ;)


L'effort fourni était super intense, et les pauvres ont dû recommencer 4 fois ! Chapeau à la Copine du Bureau, qui a tout donné ! On n'a finalement pas eu de médaille, mais de délicieux burgers nous attendaient quand même à midi, avec de la viande cuite au barbecue... Et oui, j'y ai eu droit aussi, parce que prendre des photos et filmer, ça creuse quand même !

L'après-midi, les festivités se sont poursuivies, avec un match de football américain, opposant les Vert&Or de l'université de Sherbrooke, et les Stingers de l'université Concordia (Montréal). Quelle ambiance dans les gradins ! Musique à fond, concert de clochettes, applaudissements, encouragements, sur fond de bière et hot-dogs. En bas, pom-pom girls, mascottes, sponsors et bien sûr joueurs se chargeaient de l'animation. Je n'ai pas compris grand chose aux règles, mais ils ont sûrement tous très bien joué:)


jeudi 25 octobre 2012

Olive + Gourmando



Olive + Gourmando, c'est une sorte de boulangerie-café, dans le Vieux-Montréal, bien répertorié dans les guides touristiques, et qui attire aussi de nombreux montréalais. Une ballade dans le quartier a été récemment l'occasion de tester cette adresse si prisée.
Il y avait beaucoup de monde quand je suis entrée, mais j'ai quand même réussi à avoir une table. Là, on m'explique que sur la dizaine de sandwichs affichés, 2 ou 3 sortes seulement sont disponibles. Première déception, surtout que les descriptifs des sandwichs en rupture me donnaient l'eau à la bouche.   Je crois avoir compris que c'était une histoire de fraîcheur des aliments...soit, mais c'est quand même frustrant. J'opte pour un sandwich chaud au chèvre et oignons caramélisés, plutôt bon, mais pas fou non plus, avec un bon thé et un très bon brownie. Je sais que les ingrédients sont bio, frais et de bonne qualité, c'est déjà bien. Par contre, sans vouloir faire ma ronchon, le service n'était quand même pas au top. Je n'ai en particulier pas trop apprécié qu'on vienne m'arracher mon assiette et ma serviette alors que j'avais à peine fini mon plat et encore ma dernière bouchée littéralement à la main! J'ai vu aussi des clients se voir gentiment refoulés, sous prétexte qu'il n'y avait pas de place, alors qu'il y en avait plein 10 minutes après...Des détails (surtout si je pense à certains serveurs parisiens !), mais voilà, je n'ai pas trouvé le service très attentif.
Quant au décor, il est certes joli et assez douillet, mais un peu trop formaté et étudié à mon goût. On en voit partout des décors comme ça, avec du bois, des plantes, les menus écrits à la craie sur des ardoises avec pleins de petites flèches, des dessins et des mots marrants. J'appelle ça le style Michel et Augustin, certains verront peut-être mieux ce que je veux dire...
Bref, pas de grand coup de coeur, mais c'est quand même un endroit à essayer (en choisissant le jour où le menu est disponible en entier...), pour se faire une idée...

mercredi 24 octobre 2012

dimanche 21 octobre 2012

Automne - III


Citation : Philippe Delerme, Automn

L'automne touche bientôt à sa fin, les trottoirs de Montréal sont jonchés de feuilles par milliers. Lorsqu'il pleut beaucoup, comme c'est le cas en ce moment, ce tapis de feuilles mouillées devient une vraie patinoire, et il faut faire attention à ne pas glisser. 
Les arbres se dénudent progressivement, et les belles couleurs de l'automne s'estompent. Je suis déjà nostalgique de cette magnifique saison, qui est depuis toujours ma préférée entre toutes. Ses odeurs, ses couleurs, les souvenirs flous de l'enfance qu'elle fait toujours remonter, me plongent chaque année dans un état délicieux. Petites feuilles multicolores, accrochez-vous encore un peu à vos branches !

vendredi 19 octobre 2012

Festival du Nouveau Cinéma


Allez, on repart avec un nouveau festival, le Festival du Nouveau Cinéma, qui a commencé à Montréal le 10 octobre, et qui se termine ce dimanche. Vous avez peut-être remarqué qu'ici, c'est la ville des festivals (et encore, je suis arrivée après l'été, LA saison où les festivals battent leur plein) ; et ma foi je ne vais pas me plaindre de cette "festivalite aiguë", comme dit l'auteur de Ils sont fous ces québécois que je lis en ce moment. D'ailleurs, à peine le FNC fini, le programme du Festival des Films Francophones sera dévoilé, le 22 octobre prochain.

La programmation du FNC, elle, est vraiment impressionnante (288 films!), et je me suis abîmée les yeux plusieurs soirs de suite sur la page Web, à lire les petits résumés écrits en blanc sur fond noir pour essayer de me faire une sélection. Finalement, je n'ai réussi qu'à en voir deux, samedi dernier : In Another Country, du coréen Hong Sang-soo, et la Part de Anges, de Ken Loach, que j'avais raté en France. J'ai très moyennement aimé le premier, et adoré le deuxième.
J'ai vu les deux dans une grande salle du magnifique Cinéma Impérial, dans le Centre-Ville (on voit un peu les dorures sur la photo).

Dans In another Country, j'ai trouvé Isabelle Hupert un peu lassante dans son rôle d'étrangère un peu nunuche et bizarre et je ne me suis pas du tout attachée à son personnage. Devant ce film, je n'ai pas ri, je n'ai pas été émue : j'ai vu un film un peu léger, badin, sans profondeur, qui ne m'a laissé aucune empreinte.
Il faut dire aussi que j'étais assise à côté de deux filles hilares, qui se bidonnaient et hurlaient de rire toutes les deux secondes, devant des scènes qui suscitaient chez moi au mieux un sourire intérieur, au pire rien du tout : quelques exemples : Isabelle Hupert s'ouvre une bouteille de Soyu (alcool coréen) - deux personnages féminins ouvrent leur parapluie en même temps - on découvre la tente dans laquelle habite l'un des personnages...et j'en passe. Vous ne comprenez pas ? Ben moi non plus. Alors certes, le ton général du film était un peu loufoque, et on peut certes aussi apprécier la gaieté naturelle et l'enthousiasme de certains spectateurs, mais au bout d'un moment, c'est juste énervant, et ça me donnait encore moins envie de rire.

ET SINON, j'ai vu La Part des Anges, de Ken Loach. Et alors là, gros gros coup de coeur, évidemment (je dis évidemment parce qu'il me semble impossible de ne pas aimer ce film, sauf pour ceux qui se font un principe de détester ce que tout le monde aime...bref). Cette fois j'ai bien ri, je me suis beaucoup attachée au (bien mignonnet) Robbie, j'ai frémi pour les personnages (mais pas autant que mon voisin de droite qui, très inquiet pour le héros, lui a adressé un "mais éteins ta lampe, vite!" plein d'angoisse :)), et j'ai passé un TRÈS bon moment en compagnie de cette troupe d'antihéros en kilt.

J'avais prévu d'aller voir le film de clôture du festival, Camille redouble de Noémie Lvovsky, qui a reçu d'excellentes critiques.
Mais finalement, j'aurai plutôt l'immense plaisir de passer mon dimanche avec ma chère Equatorienne d'Ottawa (ou Outaouaise d'Equateur ?) et sa family, de visite à Montréal ce week-end :)

A tantôt !

mardi 16 octobre 2012

Histoire de bagels






















La gastronomie québécoise, c'est la poutine, la tarte au sucre, le pâté chinois, le pouding chômeur, le céleri et pleins d'autres trucs que je trouve à vrai dire plus ou moins ragoûtants. Mais Montréal, c'est aussi la TERRE DU BAGEL.
Et ça mes amis, ça rattrape tout. Car oui, j'ai une passion dévorante (haha) pour le pain en général, sous toute ses formes et de tous les pays, et donc pour le bagel, qui m'inspire une tendresse particulière. Tout chaud et croustillant, au sésame (mon préféré!), garni de fromage à la crème, de légumes ou de Nutella, c'est un pur délice. Bon, j'ai bien sûr mangé de très bons bagels à New York et dans le Marais à Paris, mais je les redécouvre ici à Montréal.
Pour acheter des bagels à toute heure, on peut aller au Fairmont Bagel, rue Fairmount Ouest (métro Laurier), ou au St-Viateur Bagel, rue Saint-Viateur Ouest (métro Mont-Royal). Sinon pour les déguster déjà garnis, il faut aller au St-Viateur Bagel & Café, avenue du Mont-Royal sur le Plateau. C'est dans ce joli petit café que je suis allée, et que j'ai commandé une tartinade de houmous aux poivrons et olives, accompagnée d'un jus d'orange frais. La tartinade était délicieuse, et le pain divin bien sûr. Mais tout ça n'était presque rien à côté du bagel au Nutella qui m'attendait pour le dessert...miam, c'est le meilleur dessert du monde.

dimanche 14 octobre 2012

Automne - II

 Citation : André Carpentier, Ruelles, jours ouvrables

samedi 13 octobre 2012

Les Nuits de Montréal


Merci à Jacques Normand et à sa superbe chanson (qui va vous trotter dans la tête toute la journée, non non ne me remerciez pas), qui me fournissent une excellente illustration pour le sujet du jour : Montréal by night...
Récit de mes modestes explorations nocturnes de la semaine passée.

Vendredi, j'ai rejoint la Copine du Bureau et ses amis dans un pub irlandais de la rue Bishop, le Mckibbin's. J'ai pu y boire ma première Black Velvet (un mélange de bière noire et de cidre, pour ceux qui ne connaissent pas) en papotant à la terrasse, car il faisait particulièrement doux ce soir-là. Avec trois autres motivées, on est ensuite parties danser au Salon Daomé, sur le Plateau, où, malgré un son 100% house et électro légèrement répétitif, je me suis bien amusée :) Contrairement à beaucoup de choses ici, les entrées en boite de nuit ne sont pas chères du tout par rapport à Paris. On s'en sort facilement pour 6-7$ (même si bien sûr le prix peut grimper en fonction des endroits). Autre bonheur : comme la plupart des gens ici ont une voiture (et que raccompagner les copains/copines non motorisés semble aller de soi), le stress du taxi introuvable/métro qui ferme, ne vient pas gâcher la fin de soirée. Par contre, j'avais entendu dire que les soirées à Montréal commençaient tôt (vers 22h), mais que nenni, il a fallu attendre les environs de 23h30 pour que la piste soit vraiment remplie...
Dimanche, c'était de nouveau soirée salsa, cette fois au "Sélect", situé je ne sais plus où, un endroit assez connu apparemment, avec une belle piste de danse, de la musique live, et encore une fois de très bons moments de danse.
Et mercredi, pas trop de folies quand même en semaine, c'était "souper de filles" à l'Assommoir, dans le Vieux-Montréal. Faut savoir qu'ici on dit "souper" pour "diner", et "diner" pour "déjeuner". La formule spéciale filles était la suivante : pour 15$ dépensés (un cocktail par exemple), on a droit à un plat gratuit parmi un immense choix de...2 plats, parmi lesquels ce soir-là un tartare de bœuf ; c'est-à-dire que pour moi, ce sera la salade chèvre/légumes. Bon, même si côté assiette c'était pas la grande joie (pour ne pas dire carrément beurk), et que la musique était un peu forte (l'accent québécois est particulièrement difficile à comprendre dans ces conditions) j'ai quand même bien aimé mon petit mojito à la framboise, et les québécoises un peu fofolles qui m'ont tenue compagnie ce soir-là :) 

mercredi 10 octobre 2012