lundi 29 avril 2013

Punta Prieta



Punta Prieta. La roche noire. Une falaise abrupte qui plonge directement dans la mer. Quelques maisons en bois et des petits sentiers qui se fondent dans une végétation luxuriante et grouillante de vie. Araignées, grenouilles et crapauds, iguanes, lézards, papillons, oiseaux et serpents peuplent ces lieux et, la nuit, la forêt bruit de leurs mille murmures. Punta Prieta est une île au trésor, où flotte un parfum d’aventure : un bric-à-brac d’objets fabuleux – une proue de navire agrippée à la roche, des statues de sirènes, un pavillon noir orné d’une tête de mort, des lampes-coquillages, un crâne de baleine, un phare rouge et blanc – plonge le visiteur dans des rêveries d’enfant, remplies de naufrages, de pirates, de monstres à combattre, d’îles désertes et de grottes secrètes. De ce royaume perché, on aperçoit partout l’océan, et ses plages sauvages où trottent de petits crabes et gisent des bouts de bois. Partout, on entend le roulement de ses vagues, irrégulier et continu, qui vient se mêler à celui du souffle du vent dans les feuillages. Très haut dans le ciel, au-dessus de la mer et de la forêt, plane la silhouette fuselée des albatros, ces rois de l’azur, vastes oiseaux des mers chers à Baudelaire.



Le site web de ce petit paradis : http://www.puntaprieta.com/index.html 

2 commentaires:

  1. Merci Ana :) Cet endroit était vraiment inspirant, je vous conseille d'y faire un tour la prochaine fois.

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