lundi 29 avril 2013

Punta Prieta



Punta Prieta. La roche noire. Une falaise abrupte qui plonge directement dans la mer. Quelques maisons en bois et des petits sentiers qui se fondent dans une végétation luxuriante et grouillante de vie. Araignées, grenouilles et crapauds, iguanes, lézards, papillons, oiseaux et serpents peuplent ces lieux et, la nuit, la forêt bruit de leurs mille murmures. Punta Prieta est une île au trésor, où flotte un parfum d’aventure : un bric-à-brac d’objets fabuleux – une proue de navire agrippée à la roche, des statues de sirènes, un pavillon noir orné d’une tête de mort, des lampes-coquillages, un crâne de baleine, un phare rouge et blanc – plonge le visiteur dans des rêveries d’enfant, remplies de naufrages, de pirates, de monstres à combattre, d’îles désertes et de grottes secrètes. De ce royaume perché, on aperçoit partout l’océan, et ses plages sauvages où trottent de petits crabes et gisent des bouts de bois. Partout, on entend le roulement de ses vagues, irrégulier et continu, qui vient se mêler à celui du souffle du vent dans les feuillages. Très haut dans le ciel, au-dessus de la mer et de la forêt, plane la silhouette fuselée des albatros, ces rois de l’azur, vastes oiseaux des mers chers à Baudelaire.



Le site web de ce petit paradis : http://www.puntaprieta.com/index.html 

dimanche 28 avril 2013

Mi continente es una tierra salvaje



"Mi continente es una tierra salvaje, de desiertos que nada saben sobre la lágrima o el sabor de la naranja; de montañas que navegan en una lenta ola de fuego y terremoto; de selvas acariciadas por el hielo, que sudan la noche del condenado o el grito insistente del pájaro multicolor. A donde quiera que uno mire la naturaleza está allí, altiva, enhiesta. Los Andes no bajan la cabeza, no se adormecen con la mano civilizadora del hombre. Podemos arrancarles la piel, talar todos los bosques que los abrigan, canalizar sus torrentosos ríos, construir grandes represas o puentes en sus entrañas. Pero son infinitamente más grandes que nosotros, nos recalcan con su imponencia que ellos han estado aquí millones de años, y que nuestra vida en cambio es casual, un accidente irrelevante en el sueño milenario de la montaña.
En ésta la tierra andina hay muchos secretos, dimensiones incomprensibles, caminos que no tienen retorno, sombras traviesas y luces hirientes. Lo visible y lo invisible, lo aparente y lo sutil, se necesitan, se complementan. Para comprender el mundo andino hay que penetrar las nubes con atrevida imaginación y sensibilidad."

Pablo Corral Vega, El balcón de las nubes, in Andes

 (et ma tentative de traduction en français, les corrections sont les bienvenues...)

Mon continent est une terre sauvage, de déserts qui ignorent tout de la chair et du goût des oranges ; de montagnes qui naviguent sur une lente vague de feu et de tremblements de terre ; de forêts caressées par la glace, qui transpirent comme la nuit du condamné, ou le cri insistant de l'oiseau multicolore. Où que l’on regarde, la nature est là, altière, droite. Les Andes ne courbent pas l’échine, ne se laissent pas engourdir par la main civilisatrice de l’homme. On peut leur arracher la peau, couper tous les bois qui les abritent, canaliser leurs rivières torrentielles, construire de grands barrages ou des ponts dans leurs entrailles. Mais elles sont infiniment plus grandes que nous, et nous rappellent avec leur force imposante qu’elles sont là depuis des millions d’années, et que notre vie au contraire est le fruit du hasard, un accident sans importance au sein du sommeil millénaire de la montagne.
Sur cette terre andine, il y a beaucoup de secrets, de dimensions incompréhensibles, de chemins sans retour, d'ombres joueuses et de lumières qui font mal. Le visible et l’invisible, l’apparent et le subtil, s’appellent, se complètent. Pour comprendre le monde andin, il faut pénétrer les nuages avec une imagination et une sensibilité pleines d’audace.

Équateur

J'ouvre une petite parenthèse, le temps de quelques posts. Je reste en Amérique, mais un peu plus au Sud...  place à l'Équateur.

Petit pays, je t'aime beaucoup, Petit petit, je l'aime beaucoup...





lundi 1 avril 2013

Montréal pour les filles

Depuis six mois que j'habite à Montréal, j'ai eu le temps de découvrir de chouettes endroits et d'adopter de nouvelles habitudes sur le plan shopping et autres trucs de filles.
Aujourd'hui, voici donc mes 3 adresses "de filles" favorites à Montréal.

1/ VÊTEMENTS : American Eagle Outfitters


C'est très simple, j'ai envie de TOUT acheter à chaque fois que je vais chez AE. Une fois, j'y suis même restée 3 heures. Pour de vrai. Les collections changent, les stocks se renouvellent, et pourtant c'est toujours la même frénésie dans ma tête. Je pense que les fringues AE correspondent exactement à mon style idéal. En plus, les vendeurs et vendeuses sont hyper sympas, j'adore la musique, et j'aime bien l'odeur du magasin aussi (je vous jure !). Niveau prix, ça reste abordable, mais ce n'est pas H&M non plus (on est plus dans les prix Zara). J'ai déjà acheté 2 robes, 3 tops, des boucles d'oreilles, et j'achèterai sûrement bientôt le jean parfait, des shorts, plein de robes et des hauts d'été.

2/ SOURCILS : Rose



C'est la Copine du Bureau qui m'a emmenée la première fois chez Rose, pour une épilation des sourcils au fil. Depuis, j'y suis retournée plusieurs fois, et j'aurais maintenant du mal à m'en passer. L'épilation au fil est une technique indienne, qui consiste à arracher le sourcil à l'aide de deux fils de coton. J'en avais déjà entendu parler à Paris, mais je n'avais jamais essayé. Aller chez Rose, c'est d'abord avoir la garantie d'une belle ligne de sourcils, parfaitement travaillée pour 6 dollars. Mais surtout, c'est toujours un grand moment de relaxation. Je sais que cela peut paraître étrange de parler de relaxation à propos d'un arrachage de poils toujours un peu douloureux, mais Rose est tellement douce, tellement calme et apaisante, qu'avec elle l'épilation a presque les mêmes effets qu'un massage.

Salon de beauté Rose
6242, Rue Saint-Hubert
Près du métro Beaubien

3/ MAKE-UP : Jean Coutu / Pharmaprix


En Amérique du Nord, les marques de "drugstores" sont beaucoup moins chères qu'en France (exemple l'Oréal, Revlon, Maybelline etc.). Le rayon maquillage des pharmacies/supermarchés est donc extrêmement intéressant, surtout qu'il y a très souvent des rabais. Cela compense un peu les prix exorbitants (toujours par rapport à la France) des marques de "luxe" et de Sephora. La tentation est donc grande les ami(e)s !! Je vais régulièrement y faire un tour, et j'ai déjà acheté "quelques" petites choses du coup....